Bouclier vivant composé surtout de lactobacilles, ces “bonnes bactéries” :
      •     Transforment le glycogène en acide lactique → pH acide (3,8–4,5) protecteur.
      •     Bloquent la croissance des microbes nuisibles.
      •     Occupent l’espace sur la muqueuse pour empêcher leur fixation.
Dysbiose intestinale et vaginale : un lien direct
      •     Les bactéries de l’intestin peuvent migrer vers la zone intime via le périnée.
      •     Une dysbiose intestinale peut amener des germes indésirables (ex. E. coli) à coloniser le vagin ou l’urètre.
      •     Elle peut aussi affaiblir l’immunité, rendant la muqueuse vaginale plus vulnérable.
Quand l’équilibre est rompu (dysbiose)
Si les lactobacilles diminuent, le pH augmente, la muqueuse perd sa protection :
      •     Mycose : prolifération de champignons (Candida).
      •     Vaginose bactérienne : mauvaises bactéries qui remplacent les lactobacilles.
      •     Infection urinaire : germes intestinaux qui remontent vers la vessie.
      •     Infertilité : inflammation chronique et mucus cervical modifié.
      •     HPV : le système immunitaire local devient moins efficace → si le papillomavirus est déjà présent dans l’organisme, il persiste plus facilement, augmentant le risque de développer un cancer du col de l’utérus.
Protéger votre microbiote
      •     Alimentation riche en fibres & probiotiques : nourrit et renforce le microbiote intestinal et vaginal.
      •     Soin lavant doux pH 4–5 : préserve l’acidité protectrice.
      •     Sous-vêtements en coton : limite chaleur et humidité.
      •     Limiter les antibiotiques : protège les bactéries bénéfiques.
→ Après traitement, envisager un soutien probiotique ciblé (oral ou vaginal).
      •     Bonnes habitudes : s’essuyer d’avant en arrière, éviter vêtements trop serrés.
Dr Georgia Guedj
Médecin nutritionniste & micronutritionniste
Centre de Prévention Santé de Fontainebleau